Chaque année, les français sont de plus en plus nombreux à se lancer dans l’aventure de l’entreprenariat. Si quelques projets ne nécessitent que peu d’investissement, voire aucun, d’autres, au contraire, ne peuvent s’imaginer sans un financement de démarrage. Quelles sont les solutions ?
Demander un prêt professionnel avec caution personnelle :
Quand on rencontre un banquier pour demander un prêt professionnel pour monter son entreprise, il faut que ce dernier soit assuré d’être remboursé. C’est pour cette raison que bon nombre d’établissements demandent aux potentiels souscripteurs une caution personnelle.
Cette garantie est une assurance pour la banque, mais cela doit être pesé pleinement, par le futur créateur. La somme demandée et la durée sont déterminées et un document doit être écrit par la main du futur chef d’entreprise. Certains statuts juridiques, du fait de leur nature, ne sont pas concernés par la demande de caution comme l’EIRL ou encore l’EI. La dette de l’entreprise étant, de fait, déjà liée au chef d’entreprise.
Le prêt pour une entreprise sans caution :
Même si ce cas est relativement rare, il arrive, selon la nature du projet que la banque ne demande pas de caution. Il faut pour cela que le projet soit extrêmement solide et que le prévisionnel établi arrive à convaincre le banquier que l’idée ne comporte que peu de risques.
Dans le cas d’une entreprise déjà en place, il faut que les deux derniers bilans soient rassurants pour la banque qui doit mesurer la solvabilité de l’entreprise, en cas de prêt. Dans ce cadre, elle sera attentive à l’EBE, qui constitue une réponse claire, quant aux possibilités de remboursement.